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Le travail courageux et généreux de l’observation : pourquoi la reconnaissance est importante

S’il est une chose que j’ai apprise au cours de mes années de travail en tant que juriste, stratège et cadre, c’est que les leaders n’émergent pas par hasard. Ils et elles sont cultivés par de petits actes de reconnaissance de tous les jours — le genre de renforcement positif qui ancre les gens dans la profession et leur signale que leur travail compte. 

a women seated in front of computer at desk is surprised and delighted to be surrounded by coworkers who are applauding her work

Pensez à un avocat ou à une avocate que vous admirez. La personne qui est la plus inspirante, la plus compétente, la plus efficace. Quelle qu’elle soit, une chose est sûre : personne ne devient un grand juriste dans l’isolement. Nous apprenons et grandissons parce que quelqu’un nomme notre potentiel avant que nous ne le voyions pleinement en nous-mêmes. Nous faisons un pas en avant parce qu’un ou une collègue, un mentor ou un mentore ou parfois une personne qui nous est quasi étrangère nous dit : « Tu as la préparation nécessaire. C’est important. Essaie. » 

La reconnaissance n’est pas qu’une question d’applaudissements. C’est l’infrastructure de notre domaine : la conception discrète de la manière dont une profession se renouvelle. 

En tant que présidente du comité de leadership et de reconnaissance de l’ABO, j’ai le privilège d’observer ce qui se passe en coulisses. Lorsque la plupart des noms nous parviennent, quelqu’un a déjà fait le travail courageux et généreux de remarquer. De remarquer le bon jugement. De constater la stabilité. De remarquer un avocat ou une avocate qui se présente même si le moment est inopportun. De détecter les signes avant-coureurs du leadership bien avant que le CV ait l’air « achevé ». 

Les leaders n’émergent pas par hasard

S’il est une chose que j’ai apprise au cours de mes années de travail en tant que juriste, stratège et cadre, c’est que les leaders n’émergent pas par hasard. Ils et elles sont cultivés par de petits actes de reconnaissance de tous les jours — le genre de renforcement positif qui ancre les gens dans la profession et leur signale que leur travail compte. 

Pourtant, les juristes ne sont pas toujours à l’aise avec l’idée de proposer la candidature d’autres personnes. Nous avons tendance à assimiler la reconnaissance à l’autopromotion ou à craindre d’exagérer la contribution de quelqu’un. Honnêtement, beaucoup d’entre nous manquent aussi cruellement de temps. Mais voici la vérité : la reconnaissance n’est pas un exercice de hiérarchie. Il s’agit d’un acte de gouvernance qui a des implications plus profondes pour la profession que nous ne le pensons. 

Lorsque nous reconnaissons intentionnellement les leaders émergents ou chevronnés, nous protégeons la stabilité à long terme de notre profession. Nous renforçons les comportements que nous souhaitons voir se multiplier. Nous disons à nos futurs leaders que leur travail est important non seulement parce qu’il est excellent, mais aussi parce qu’il renforce le système général dont nous dépendons tous et toutes. 

Une mise en candidature, que ce soit pour un rôle, une occasion à saisir ou un prix, dit : « Votre contribution a de la valeur. » La reconnaissance ne crée pas l’intégrité, mais elle donne aux gens le droit de s’en servir pour mener. 

C’est ce que nous essayons de construire lorsque nous vous demandons de proposer des candidatures. 

La défense des droits et des intérêts n’est pas seulement une compétence : c’est une responsabilité

Il y a une autre vérité structurelle que j’ai apprise en observant de nombreuses trajectoires de leadership : les leaders émergents se manifestent tôt dans la culture, bien avant d’avoir des titres. Ce sont eux et elles qui donnent à notre profession sa cohérence alors qu’elle pourrait facilement se fracturer. C’est sur eux et sur elles que les autres s’appuient discrètement. Ce sont ces personnes qui comprennent que la défense des intérêts n’est pas seulement une compétence, mais une responsabilité. 

Et lorsque nous ne les nommons pas, nous risquons de les perdre. À l’épuisement professionnel. À l’invisibilité. À l’attraction gravitationnelle d’autres secteurs qui reconnaissent leur valeur plus rapidement. 

Pensez-y :

  • Qui a fait preuve de leadership au-delà de sa fonction ? 
  • Qui a influencé les résultats par sa perspicacité plutôt que par son volume ? 
  • Qui a soutenu une équipe, un dossier, un client ou une collectivité ? 
  • Qui s’est chargé du travail ingrat qui assure la cohésion de la profession ? 

Ce sont ces personnes qui devraient être nommées et reconnues. Pas seulement celles qui ont déjà une grande visibilité, mais celles qui construisent la profession de manière discrète, cohérente et structurelle. 

Renforcer notre avenir

Une mise en candidature n’est pas un geste anodin. Elle indique à quelqu’un que sa façon de faire du droit est importante, non pas parce qu’elle est tape-à-l’œil, mais parce qu’elle est fondée sur des principes. Elle renforce notre vivier de leaders qui comprennent que la culture est fondamentale et que l’avenir de la profession repose sur la clarté, l’intégrité et le bon jugement. 

La profession est plus forte lorsque nous reconnaissons les personnes qui la renforcent. 

Et souvent, ces personnes sont plus proches que nous ne le pensons. 

Si vous pensez à quelqu’un qui mérite d’être reconnu, veuillez inscrire son nom dans notre Reconnaissance 365 : La base de données du bon travail de l’ABO ou soumettez sa candidature pour l’un de nos nombreux Prix de l’association ou de la section